Dans la nuit du 13 au 14 novembre, dans le Doubs, six radars ont été masqués avec des bâches noires et coiffés d’un tissu rouge, symbolisant la grogne des « bonnets rouges » contre l’écotaxe et, par extension, les appareils flasheurs.

Les six appareils sont situés sur les communes de Vuillecin, Les Hôpitaux-Vieux, Touillon-et-Loutelet, Chapelle-d’Huin, Houtaud et Montbenoît, rapporte le site de France 3 Franche-Comté. Au petit matin, les gendarmes, avertis par plusieurs automobilistes, ont constaté l’étonnante tenue vestimentaire des radars avant de leur rendre leur aspect normal et leur fonction.

Le gouvernement réagit
Un mode de contestation bon enfant comparé aux destructions, notamment par incendie, qui ont lieu depuis deux semaines, en lien avec la contestation qui a débuté en Bretagne contre l’écotaxe et la destruction ou le démontage de plusieurs portiques. Des dégradations que le gouvernement n’entend pas laissées impunies.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à l’Assemblée nationale, a d’abord mis en garde « contre toute faiblesse face à l’atteinte à l’ordre public et à la destruction de biens publics ». De son côté, la Garde des Sceaux Christiane Taubira a assuré que la justice serait « d’une particulière fermeté face aux destructions inacceptables de radars routiers et bornes écotaxe ».

Quant à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, il a demandé aux préfets de « renforcer la vigilance en multipliant les patrouilles de manière fréquente et aléatoire » et « d’identifier, interpeller et déférer devant l’autorité judiciaire les auteurs de ces actes inadmissibles ».

Depuis une quinzaine de jours, ce sont au moins cinquante radars automatiques qui ont été pris pour cible, en Bretagne comme ailleurs sur le territoire français (Franche-Comté, Alsace, Nord, Picardie, Ile-de-France…).

(Sources : France 3 Franche-Comté/Le Parisien)

Publicité