Présentation

Diablement bien conçue
Et quand on parle de monstre, on exagère à peine… 230 kg avec les pleins, un énorme gommard de 240 mm de large monté sur une jante de 8 pouces de large, une fourche de 50 mm de diamètre, un châssis (mi-treillis, mi-aluminium moulé) étiré comme un félin (près de 1600 mm d’empattement) et une ligne dictée par des choix techniques pertinents. Radiateurs latéraux pour limiter le gabarit en largeur, écopes d’admission intégrée dans le même but, double ligne d’échappement en position basse pour alléger l’arrière de la moto, bref, la Diavel est un produit pensé et abouti.

Un joli triplé
La preuve encore, par le choix de la motorisation, le « Testastretta 11° », celui de la Multistrada, juste revu pour quelques chevaux (162 ch) et une bonne dose de couple supplémentaire (13 m/kg).

Dernière nouveauté, l’arrivée en force d’une électronique de plus en plus intrusive. Commande électronique des gaz, modes cartographiques moteur, antipatinage et ABS.

Enfin, la Diavel se décline en trois modèles, la « Standard », au tarif de 16.990 €, la « Carbon Black », facturée 19.990 € et une « Carbon bi-ton » qui chapeaute la gamme du haut de ses 20.390 € (interdit de tousser, les gars…).

Reste à savoir comment les motards français (et les Ducatistes…) accueilleront ce genre d’engin aussi typé que connoté « West Coast » et, finalement, peu fonctionnel. Mais dans le genre « J’en impose un max ! », la Diavel est une sacrée machine !

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