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Aprilia 650 Pegaso ie : moteur Aprilia 650 Pegaso ie : confort Aprilia 650 Pegaso ie : tenue de route Aprilia 650 Pegaso ie : selle Aprilia 650 Pegaso ie : frein Aprilia 650 Pegaso ie : à bord

Ainsi, la fourche, désormais traditionnelle, gagne 5 mm de diamètre et son débattement passe de 180 à 170 mm pour accroître la rigidité. Un nouvel amortisseur arrière aux multiples réglages apparaît. Il devrait corriger ce point faible du modèle précédent voir le test 50 000 km, Moto Mag n° 161.
Le frein avant donne satisfaction et l’arrière se montre puissant et bien dosable.

L’injection électronique (d’où le sigle "ie") prennent la place des carburateurs Mikuni de sa devancière. Capable de reprendre dès 2 000 tr/min en cinquième, le moteur fait désormais preuve de souplesse. Il gagne en douceur de fonctionnement sur toute sa plage de régime.
Ce qui ne l’empêche pas de tracter sans fléchir jusqu’à l’approche de la zone rouge. Le couple reste de valeur identique mais est disponible cinq cents tours plus bas.

Sur notre modèle d’essai nous avons noté une tendance à caler à la coupure des gaz et un ralenti qui reste longuement entre 2 000 et 2 500 tr/min et peine à se stabiliser à 1 000 tr/min. Défaut déjà remarqué sur la BMW F 650 à la mécanique similaire. Carbu ou injection, la consommation moyenne est de l’ordre de 7,1 l/100.

La boîte de vitesses est douce à utiliser, mais la course de la sélection s’avère longue, notamment entre la première et la seconde. Du coup, en démarrant au feu, il n’est pas rare de se retrouver au point mort...

La hauteur de selle a été revue à la baisse, en passant de 845 mm à 810 mm. Mais pas la largeur conséquente qui empêche les conducteurs de moins d’1m75 de poser les pieds à plat sur le sol.
La Pegaso rassure toutefois dès les premiers tours de roue grâce son équilibre naturel. La position de conduite, droite, facilite les manoeuvres à basse vitesse même si la machine a pris de l’embonpoint (14 kg) et n’a plus rien d’une plume.

Sur route, le comportement est sûr jusqu’à 140 km/h. Au-delà, l’arrière a tendance à s’agiter pour franchement louvoyer à l’approche de la vitesse maximale (175 km/h compteur). Ce défaut, déjà présent sur l’ancien modèle, perdure donc.
Dommage, car ce trail est facile à mettre sur l’angle et permet d’aborder tout type de route dans le confort. Les suspensions absorbent bien les déformations du bitume. Seule l’assise trop courte provoque quelques chocs entre les casques du passager et du pilote en ville.

La nouvelle 650 Pegaso gagne en agrément et en douceur de fonctionnement. Le moteur est plus souple, la machine mieux finie et la prise en main plus immédiate.
En revanche, le réglage de l’injection ne nous a pas donné entière satisfaction. Ce cheval ailé plaira aux amateurs de conduite décontractée et aux routards qui apprécieront sa polyvalence.

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