En vidéo

Chargement du lecteur...

Ch. Bayard, Ligue de défense des conducteurs

Bien connue pour ses positons anti-répréssives et anti-radars, la secrétaire générale de la Ligue de défense des conducteurs ne mâche pas ses mots.

En images

Michèle Merli s’emmêle les pinceaux sur le gilet jaune Michèle Merli à côté de la plaque ! Equipement motard : la Sécurité Routière promet un guide pour l’été Quel gilet jaune pour les motards ? Rétroréfléchissant : gilet ou combin’ intégrale ?

Ben tiens… Rétablissons donc la vérité en relatant le déroulement des faits. Le 11 mai, quand nous avons appris l’énoncé de la mesure suivante prise par le CISR concernant les motards :

Mesure 11 : Améliorer la visibilité des motards.
Le comité interministériel de la sécurité routière décide de rendre obligatoire :
- le port d’un équipement rétro-réfléchissant : gilet de haute visibilité ou
blouson portant des bandes rétro-réfléchissantes pour tous les usagers de
motocyclette et de tricycles de 125 cm3 et plus.
Le non-respect de ces obligations sera sanctionné d’une contravention de 3ème classe et de la perte de 2 points.

Nous avons cherché à en savoir plus, en demandant des détails auprès des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Routière. Une source, qui souhaite rester anonyme mais que l’on considère comme sûre, nous a précisé l’élément suivant : « La bande réfléchissante devra être de la même largeur que celle du gilet jaune homologué, obligatoire dans les voitures. » Or, dans le commerce, il n’existe à notre connaissance aucun blouson de moto équipé d’une telle bande réfléchissante, et qui ne soit pas jaune. On en déduit donc, logiquement, que le gilet jaune devient obligatoire.

Sanction déjà définie

La mesure n°11 du CISR, prévue pour septembre 2011, si elle est floue sur la forme de l’équipement, s’avère très précise quant à la sanction en cas de non port de cet équipement : « Le non-respect de ces obligations sera sanctionné d’une contravention de 3e classe et de la perte de 2 points. » Là au moins, c’est clair !

Brassard jaune…

Dans son interview à RTL, le 20 juin, Michèle Merli minimise l’affaire du gilet jaune. Elle sous-entend que le dispositif obligatoire pourrait n’être qu’un simple « brassard jaune à 3 euros ». Et explique que ce petit brassard permettrait au motard d’être vu en cas de chute, et donc d’éviter le « sur-accident » ! C’est surréaliste : pour régler le problème de la sécurité des motards, le gouvernement n’apporte, comme solution, qu’un brassard jaune à 3 euros ! Quid du mobilier urbain dangereux qui cause des lésions irréversibles sur les motards quand ils le heurtent après une glissade ?

La faute au motard

Par ailleurs, Madame Merli explique, sur la première radio de France, que souvent, quand il y a un accident auto contre moto, le conducteur de la voiture, même responsable, avoue ne pas avoir vu la moto. Et dans ce cas que faut-il faire ? Améliorer la formation des automobilistes ? Non, il faut que les motards se fassent mieux voir, avec leur petit brassard jaune… Car, l’accident de moto, c’est toujours de la faute du motard !

Sourde à la colère

Le 20 juin, soit deux jours après une mobilisation que nombre d’observateurs qualifiaient de massive, la déléguée sécurité routière du gouvernement semble rester sourd à la colère de la rue. Il faudrait peut être prévoir d’y redescendre en septembre… Pour relayer les revendications des organisateurs de la manifestation, nous publions ici même les interviewes des protagonistes. Si la Sécurité Routière pouvait cliquer sur Motomag.com…

L’interview de Michèle Merli sur RTL (et, ci-dessous, les interviewes vidéo Motomag.com des organisateurs de la mobilisation du 18 juin) :


"Le divorce est-il consommé entre le... par rtl-fr

Publicité
Infos en plus