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Le gilet jaune : facultatif et sous la selle Airbag pour le permis : stupéfiant ! Plaque immatriculation : ni mini ni géant Contrôle technique : pas question, pas de question

Le gilet haute visibilité, qui nous a aussi fait bondir, était à l’ordre du jour. Si on nous parle d’obligation (avec ou sans sanction), nous serons bien évidemment contre, même au titre d’une harmonisation avec les autres usagers de la route. Mais ce n’est pour l’instant pas le cas. Avant tout, nous voulons une justification par des chiffres de l’efficacité des gilets jaunes chez les automobilistes depuis 2008, via une étude.

Les plaques d’immatriculation seront-elles plus grandes ?
La généralisation des plaques d’immatriculation n’est en fait qu’une harmonisation. La taille 210 x 130 mm est déjà la taille pour les deux-roues motorisés de plus de 125 cm3… Les trois-roues ont des plaques plus grandes et les scooters plus petites, ils devraient donc se mettre au diapason des motos.

Nous sommes cependant toujours contre des plaques plus grandes, de format A4, qui ne sont pas du tout pas à l’ordre du jour. Cela n’empêchera d’ailleurs pas ceux qui mettent des petites plaques de les garder. Ce n’est pas de notre faute si les autorités ont des machines qui ne savent pas les lire, ils n’ont qu’à prendre des vraies personnes pour le faire !

L’airbag moto, pendant l’examen du permis, revient sur le devant de la scène ?
Tout ceci n’en est encore au stade de l’étude. L’airbag pendant l’examen a déjà été présenté au Conseil supérieur de l’éducation routière qui l’a rejetée (trop cher pour les auto-écoles). Encore une fois, la commission 2RM a demandé une étude pour montrer l’utilité d’une telle mesure.

Pas d’inquiétudes à avoir, donc…
On nous a invité à venir pour représenter les usagers de deux-roues motorisés. Nos revendications, ils les connaissent, il suffit de lire notre manifeste pour ça (disponible en PDF en cliquant ici. S’ils viennent à contre-pied de nos revendications, nous réagirons. On est la FFMC, tout de même, et ils nous connaissent ! Le problème est qu’ils veulent des solutions rapides pour faire baisser le nombre de morts, or ces solutions n’existent pas. Cela fait 30 ans que nous traitons des problèmes de sécurité routière et ça n’existe pas.

Le CNSR est parti pour 3 ans et s’inscrit dans le long terme. Ce que nous cherchons à faire, c’est avancer des solutions pérennes. Nos prochains sujets traiteront de l’interfile et de l’équipement de sécurité. Ce matin, ce n’était qu’une assemblée plénière, les préconisations ne seront données qu’à la prochaine réunion, fin mai 2013. Pour le moment, rien ne nous pend encore au nez.

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