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L’hiver n’incite guère à sortir la moto du garage tant il s’accompagne des maux caractéristiques de la baisse des températures : inconfort, pincement à l’extrémité des doigts (onglée), tremblements réflexes, etc. Tout pour inciter à rouler en voiture ou rester au coin du radiateur… à moins de soigner son équipement.

Les grands principes
Pour ne pas trop ressentir les affres des frimas, il convient de satisfaire un double objectif : retenir la chaleur corporelle et bloquer le vent glacé.

La chaleur produite par notre corps s’évacue de plusieurs manières (classement par ordre d’importance) :
- radiation : rayonnement infrarouge naturel
- évaporation : pertes hydriques provoquées par la transpiration
- convection : échange de chaleur avec l’air ambiant, notamment sous l’effet du vent.
- conduction : contact avec un objet (selle, poignées).
Limiter le refroidissement corporel passe donc par la nécessité de contenir ces phénomènes.

Radiation
Curieusement, les vêtements limitant la radiation, phénomène responsable à hauteur d’environ 50 % des pertes de chaleur, sont peu nombreux. Il fut un temps où des équipementiers comme Furygan, Spidi ou d’autres incorporaient des feuilles d’aluminium dans les doublures isolantes de certaines vestes, avec un succès pour le moins mesuré. De nos jours, il faut plutôt chercher dans le monde de l’outdoor pour trouver des sous-vêtements qui revendiquent ce type d’isolation, à commencer par la gamme Omni-heat de Columbia (http://bit.ly/2Xwktkp).

Évaporation
Avantage de l’hiver, la transpiration est peu abondante. Pour autant, il ne faut pas négliger cette source d’évaporation (environ 30 %). Les vêtements en laine, la seule matière naturelle qui tient chaud, même mouillée, sont particulièrement adaptés. Dans ce domaine, la marque suédoise Woolpower (https://woolpower.se/en/) fait figure de valeur sûre. Autre atout de la laine, elle immobilise de l’air entre ses fibres, constituant le meilleur isolant qui soit. Ce principe est également appliqué par les fibres artificielles (polaire, Thinsulate, Primaloft, etc.). En revanche, il est fortement déconseillé de porter du coton à même la peau. Ses fibres conservent l’humidité, accentuant ainsi le refroidissement. Autant privilégier des matières synthétiques à séchage rapide.

Inutile de se vêtir de peaux de bêtes pour se prémunir du froid, il existe des solutions plus discrètes et tout aussi efficaces.

Convection
Circuler par moins de 5° met en évidence les défauts de calfeutrage d’un blouson ou d’une veste. En général, la faille se situe le long de la glissière principale qui, pour ne rien arranger, se situe devant le sternum, une zone peu charnue. De plus, le vent, ou le déplacement dans l’air, arrache la fine pellicule d’air immobile située à la surface de la peau, exposant celle-ci directement au froid. Pour pallier cet inconvénient, la solution la plus simple est de s’abriter derrière des survêtements de pluie (ensemble ou, encore mieux, une combinaison intégrale pour éviter les remontées d’air au niveau du ventre), même par temps sec. Plus discrètes, les sous-vestes munies d’une membrane coupe-vent (Windstopper, Windblock, etc.) offrent une alternative intéressante.

Conduction
Sur l’échelle du refroidissement, la conduction est le phénomène le moins impactant, mais le mieux perçu. S’asseoir sur une selle gelée ou, pire, saisir pendant de longues heures les poignées glacées expose à un refroidissement accéléré. Le recours à des poignées chauffantes (http://bit.ly/3oD9MIk ou http://bit.ly/3hStBc8), dans l’idéal accompagnées de manchons, constitue la réponse la plus adaptée. Le siège se réchauffe en général sous l’effet de la chaleur combinée du séant et du moteur.

En résumé
Se protéger malin du froid n’est pas forcément dispendieux. Pour moins de 200 €, il est possible de s’équiper d’une paire de poignées chauffantes, d’une combinaison de pluie. Une polaire si possible coupe-vent et une première couche en laine à porter à même la peau constituent une excellente base. Il sera toujours temps d’agrémenter la tenue (gants ou gilets chauffants, tablier, etc.) en fonction de sa pratique, de son degré de sensibilité au froid et de ses revenus.

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