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Essai Honda CBR 250 R : fan de virage

Ses 26 chevaux n’en font pas une foudre de guerre mais ses montées en régime plutôt vives associées à une partie-cycle irréprochable en font un outil très amusant sur tracé sinueux. Cette bombinette surtout destinée au marché asiatique ne déparerait pas sur les routes européennes.

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Regard félin, taille de guêpe, derrière ses carénages reprenant les traits de sa grande sœur la VFR 1200, la 250 CBR ne cache pas sa petite cylindrée. Rappelons que cette toute nouvelle Honda dispose de la même base moteur que les machines de course de la nouvelle catégorie « Moto 3 » !

Comme une grande…

Si ce monocylindre double arbre à cames à injection développe une puissance somme toute contenue (26,5 ch), il offre un couple intéressant (2,4 m.kg) et distille une montée en régime vive et stable jusqu’à sa vitesse maximale, 160 km/h compteur. Souple et agile, il est en harmonie avec la partie-cycle et l’on peut qualifier d’emblée cette petite moto de petite sportivo-GT (si, si !).

Le cadre en treillis tubulaire lui confère un bon compromis poids/rigidité, tandis que la fourche de petit diamètre (37 mm, non réglable) ainsi que l’amortisseur arrière maintenu par des biellettes Prolink offrent un toucher de route moelleux et une excellente tenue, même à haute vitesse. Seuls les pneus taïwanais ne nous ont pas rassurés sur route humide. Nous pouvions toutefois compter sur un freinage ABS-CBS qui ne sera hélas pas proposé en France, du moins pour son lancement.

À son bord, on retrouve l’ambiance propice au tourisme chère à Honda. L’instrumentation propose bien plus que le nécessaire (jauge graduée, heure, trip, compte-tours…) et la protection offerte par le large carénage invite aux longs itinéraires, comme la position offerte par le trinôme selle (moelleuse), repose-pieds (bas) et demi-guidons (haut placés). Enfin, la maniabilité de l’ensemble, faible rayon de braquage aidant, la rendra imbattable pour les simples crochets en ville. Et puis avouons-le, elle est tout de même bien plus sexy et amusante que ses premiers concurrents en ville, les gros scooters.

Verdict. Vendue 3.990 euros, cette séduisante nouveauté conçue pour les pays asiatiques (type Thaïlande, où elle est construite) ne vise pas gros sur le marché français (300 ventes estimées). Elle a pourtant toutes les capacités pour raviver un segment jusqu’ici laissé à la Kawa Ninja 250 R qui peine à s’imposer.
Reste donc à Honda la lourde tâche de convaincre les usagers du bien-fondé du choix de cette cylindrée. Nous, on vous le répète, on adhère sans sourciller !

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