Essai

Une 125 grande roues, c’est très bien, mais ça manque généralement un peu de puissance dès lors qu’on sort des sentiers urbains. Partant de ce constat, les ingénieurs Honda se sont penchés sur le châssis de leur SH 125 pour satisfaire aux demandes des usagers possédant le permis A.

Dès 2007, il y intègre un moteur de 300 cm3 emprunté à la gamme motocross (CRF). Avec 27 ch pour un poids tout plein fait de 170 kg, le petit scooter urbain est illico transformé en véritable TGV périurbain, offrant une vitesse de point bien au-delà des 130 km/h (155 km/h compteur, au rupteur), ainsi que des démarrages de premier ordre pour une consommation réduite à 4,5 litres/100 km.

La version 2011 conserve les jantes de 16 pouces, son empattement très court, un cadre ouvert en tube d’acier extrêmement rigide (légèrement retouché) et qui lui offre une maniabilité hors paire. Seul les doubles amortisseurs arrière réglables ont été remplacés pour encore plus de confort. Le freinage couplé, équipé de l’ABS, est lui aussi toujours livré d’origine : un véritable plus en matière de sécurité sur les routes dégradées de nos grandes agglomérations.

Seul hic, l’absence notable d’aspects pratiques : outre le plancher plat bien dégagé et la prise 12 volts dans l’étroit tablier, il n’y a pas la place de loger un casque dans le petit bac sous la selle ou de se protéger derrière le petit phare efficace : top-case et pare-brise sont en effet optionnels. Enfin, l’autonomie reste limitée. Dommage pour un modèle sur lequel on traverserait la France sans trop de problème. Outre le nouveau dessin, le tarif a lui aussi été revu pour 2011 : à 4.990 euros le SH 300 se paie même le luxe d’être concurrentiel.

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