Fin décembre, un motocycliste a été relaxé, après avoir pourtant été flashé à 212 km/h au lieu de 90, le 30 septembre 2008, au guidon de sa Kawasaki entre Sault et Villes-sur-Auzon (Vaucluse). Sa bonne étoile ? Un excellent avocat…

Les gendarmes l’avaient intercepté, et lui avaient retiré son permis sur le champ. Le lendemain, l’impétueux conducteur recevait une convocation au tribunal correctionnel… Erreur ! « C’est devant le tribunal de Police de Carpentras que mon client devait être jugé pour cette contravention de 5e classe », a expliqué Maître Philippe Mouret au quotidien La Provence. Le motocycliste a également profité de la lenteur de la justice. « Nous avons mis en avant que les faits étaient jugés plus d’un an après qu’ils sont survenus, poursuit Philippe Mouret. Il y a donc prescription de l’action publique. Et puis aussi le fait que le radar, au moment des faits, n’avait pas été révisé dans l’année précédente comme il se doit. » Chapeau bas à l’homme en robe noire !

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