Quels conseils donnerais-tu à un Français qui veut rouler en Tunisie ?

Je ne connais pas le Nord du pays, mais on m’a dit que c’était assez glissant. Ici à Tataouine, il y a quand même du grip. Mais, n’étant pas loin de la Libye, il y a beaucoup de camions avec du pétrole, donc il y a des endroits où la route est très très noire (ils appellent ça la route de l’or noir). Là, c’est vrai que c’est très très glissant. Donc, méfiance : dès que la route devient noire, c’est qu’il n’y a plus de grip.

Comment se comportent, sur route, les motards tunisiens ?

Plutôt « bonnards » ! À partir du moment où on met le cul sur une moto et on se fait plaisir, il y a une excellente ambiance ! C’est vrai que le niveau n’est pas celui des Français, mais ils n’en sont qu’au début de la pratique. D’ici 3-4 ans ils vont rattraper les Français et ce sera très intéressant.

Tu vas revenir bientôt ?

J’espère revenir au mois de mai pour le Tunisian Moto Tour, où il y aura plus de Français. Peut-être Mathieu Gines, Denis Bouan, pourquoi pas Serge Nuques. Ça peut faire un beau plateau, dans un bon esprit avec un cadre qui est quand même au top !

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