Essai

- « C’est à qui, la sauterelle verte sur le parking ? » Voilà la première phrase entendue au sein de la rédaction au sujet de la KLX. Et il faut avouer que la comparaison avec l’insecte bondissant fait... mouche !

- Fine, gracile et haute sur pattes (ADN de tout-terrain oblige), la Kawasaki convient néanmoins à tous les gabarits, la hauteur de selle étant compensée par son étroitesse. Et cette sveltesse générale est un atout certain en ville.
- Vive, maniable et conciliante, elle sait s’adapter à tous les évolutions urbaines. Un trottoir ? Une échappée possible ? Hop, la KLX se glisse en douceur, grâce notamment à un monocylindre aussi doux que progressif.

- Bien sûr, il ne faut pas le considérer comme un « gromono » ni l’utiliser comme tel. Le couple est plutôt limité, et c’est dans les tours que l’on trouve son salut. Sur la route, les limites de la cylindrée se font davantage sentir... Manque d’allonge, puissance limitée, il faut veiller à bien choisir son itinéraire pour ne pas « subir » la route. Il est possible d’accrocher le « 120 compteur », mais faux plats et autres « vents contraires » ont vite raison des 22 ch. Il faut donc jouer de la boîte (au demeurant excellente) pour maintenir son allure.

- De toute façon, c’est sur les chemins que la KLX donne le meilleur d’elle-même. Suspension « enduro », gommes au profil TT, la KLX est clairement orientée tout-terrain et placera vos sorties dominicales sous le signe du bonheur.

Verdict. Pratique en ville, utile (voire ludique) à la campagne, la 250 KLX fait une excellente deuxième moto pour jouir des plaisirs à deux roues et pour un coût d’usage modéré. Son tarif de 4.569 € nous semble justifié à la vue de la finition, de l’équipement et des prestations.

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