Le Quotidien du peuple chinois relate dans un article sur son site en ligne le retour chez eux des ouvriers pour les vacances de printemps. La façon la plus économique reste la moto, mais le nombre de personnes qui choisissent ce moyen de transport pose problème… Au point que la police doit organiser une sorte de « relais calmos » pour éviter tout débordement !

Plus de 100.000 personnes devraient rejoindre la cohorte de travailleurs migrants rentrant chez eux à moto pour la fête du printemps, dans la province du Guangdong (sud de la Chine) a déclaré la police au Nanfang Daily.

 L’exode quotidien de ces migrants à moto à travers la ville de Zhaoqing, véritable goulot d’étranglement reliant la province du Guangdong à l’arrière-pays, est une sorte de carnaval si fourmillant que l’on ne peut passer à côté. La police a dû installer au moins 20 relais pour permettre aux conducteurs de remplir leur réservoir et de se reposer. Ces sont des mesures préventives pour diminuer le nombre d’accidents et réduire désordre sur les routes.


Il y a en moyenne deux personnes sur chaque moto, quelquefois avec un enfant placé entre eux. Ils sont équipés avec des casques de protection, des vêtements épais, des gants en cuir et des jambières, tout cela pour un voyage de plus de 10 heures dans un air hivernal glacial.
Deux travailleurs migrants de la ville de Zhongshan, qui s’appellent Zhang et Zhou, ont décidé de rentrer ensemble en conduisant alternativement la moto. Ce transport, selon eux, est beaucoup moins cher, car il ne coûte que 100 yuan (14,50 dollars), soit le sixième de ce qu’ils dépenseraient en prenant des transports plus conventionnels. 

Ce phénomène annuel apparaît dans les zones où les usines sont nombreuses, à cause de la capacité insuffisante du transport ferroviaire et de la masse de voyageurs avant la fête du printemps, fête traditionnelle chinoise la plus importante pour la réunion de toute la famille.

Francesco Scuderi

Source : Le Quotidien du peuple en ligne

Publicité

Commentaire (0)