Il suffit d’avoir une lecture non biaisée du bilan de l’accidentalité pour constater que les catégories d’usagers de la route les plus affectés par l’insécurité routière (piétons et cyclistes) ne sont pas les plus susceptibles d’être affectés par la mise hors service des radars.
L’effet météo est également sous-estimé. Le printemps, arrivé en avance d’un mois cette année, a certainement joué sur la pratique du vélo... et du deux-roues en général !

Bref, avec ses « analyses », la Sécurité routière ne démord pas de son discours habituel qui tourne à la rengaine : si la mortalité routière baisse, c’est grâce à ses mesures, si elle augmente, c’est à cause de l’irresponsabilité des usagers de la route.

Texte : Didier Renoux pour la FFMC

Accéder au baromètre mensuel complet (février 2019) de l’ONISR (Observatoire national interministériel de la Sécurité routière)

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