L’annonce faite par Michy

Mercredi 29 Mars, l’annonce du Grand Prix de France, a été faite lors d’une conférence de presse avec Randy de Puniet, Claude Michy (le promoteur) et Jean Claude Plassart le pdt de l’ACO. Cet évènement se déroulera sur le circuit Bugatti jusqu’en 2011.

Claude Michy l’a annoncé lors d’une conférence de presse sur le circuit du Mans, le mercredi 29 mars 2006. Le promoteur du GP de France a fait l’annonce en précisant que « le Grand Prix de France se disputera au Mans jusqu’en 2011, au minimum... ».

Selon Jean Claude Michy, le Mans « est attratif, car il y a un savoir faire remarquable et une volonté commune de satisfaire le public ».

Plus prosaïquement, le circuit et son locataire l’ACO se sont lancés dans des travaux de rénovation de la piste et de l’ensemble du circuit, qui vont coûter la bagatelle de 57 millions d’euros étalés sur 10 ans.

Comme la facture sera couverte pour moitié par le département, 25% par la Région, 15% par le Mans Métropole et 10% par la ville, l’ensemble des promoteurs et des élus régionaux ont intérêt à maintenir un calendrier attractif pour faire venir le grand public.

Cela tombe bien car l’audience du GP de France « a augmenté de 150% en dix ans », se réjouit Claude Michy. Cette année, le public devrait atteindre les 80.000 personnes, comme les deux années précédentes. « L’an dernier nous avons eu 70.000 entrées payantes. Le public jeune de moins de 16 ans (pour qui l’entrée est gratuite) représente environ 8 à 9000 personnes. Avec les invités, on atteint le chiffre de 80.000 personnes », continue Claude Michy.

Des spectateurs au coeur de l’événement

Cette année, en sus des quatre écrans géants qui seront disposés face aux Tribunes, dans le virage de la Chapelle, les Esses Bleus et face à la Tribune Privilège, un balladeur FM sera donné à chaque spectateur détenteur d’un billet.

Ce balladeur FM sera bloqué sur une seule fréquence radio, celle qui émettra depuis le circuit. « L’idée est d’aider les spectateurs à mieux comprendre tout ce qui se passe durant les essais et le déroulement d’un Grand Prix. » Le spectateur pourra ainsi suivre minute par minute tout ce qui se passe dans les coulisses, alors qu’il se trouve dans les tribunes.

C’est la première fois qu’une initiative du genre est faite dans les sports mécaniques en France. « Mais nous avions déjà testé l’idée lors des championnats d’Europe de Patinage artistique et de Danse sur glace, à Gerland, à Lyon, et cela avait très bien marché », souligne encore Claude Michy.

Enfin et surtout, on espère que le public répondra massivement, par ce que c’est la première fois depuis longtemps qu’il y a une telle présence tricolore dans toutes les catégories. Depuis Randy de Puniet en motoGP, Arnaud Vincent en 250 à Mike di Megglio en 125 et tous les autres.

Rendez-vous les 19, 20 et 21 mai

Billets/réservation : GP de France

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