« Grâce au sponsoring de ses plus farouches partisans (et adhérents) nous avons réussi à couvrir les 9/10e du budget de la course, sans toucher aux finances du club », explique Philippe Aller son président. « Ce n’est pas le but premier de notre association de faire de la compétition ! »
C’est donc avec 8000 € de budget et 6 personnes pour faire l’assistance que le VCF a confié sa machine aux mains de Bruno Destoop.
Ce pilote, issu de la vitesse et de l’endurance, est l’un des premiers à avoir roulé sur la marque française. « J’ai roulé en Sound of Thunder en 2001 à Assen avec l’un des tout-premiers Café Racer », détaille Bruno.
Malgré le déficit de puissance de la Voxan, Bruno réussit l’exploit de figurer 3ème au classement général lors de l’étape Reims-Dijon derrière l’autre Voxan pilotée par Bruno Bonhuil. Il aurait sans doute pu faire mieux car « La machine que je pilotais était entièrement d’origine et l’amortisseur arrière aurait mérité un ressort plus dur. Idem pour la fourche avant qui aurait mérité une bonne préparation. »
Erreur fatale
Hélas, Bruno Destoop va faire une erreur de navigation. Dans l’étape Thonon-Grenoble (6 octobre), il loupe un contrôle de passage (CP) ainsi que deux autres pilotes : Philippe Mani et Gilles Husson. « On était parti quasiment ensemble, et à l’endroit du CP il y avait des travaux et on a pas vu les flèches ! »
La sanction tombe pour ce pilote originaire de Creil, dans l’Oise, c’est 15mn de pénalité ! Résultat Bruno chute de la 9ème à la 79ème place !
Mais il ne regrette rien : « C’est la course, mais je pense que ça valait le coup de le faire pour Voxan, qui a besoin de se faire connaître. » De plus Bruno est intarissable sur les qualités de la machine française, « C’est une moto très confortable, même en roulant dans les dures conditions du Moto Tour. Et j’espère bien le refaire l’an prochain avec les gens du VCF ! »