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Fretigné déjà habitué Dakar 2004 :

Avec 4 titres de champion de France d’enduro, 3 titres de cross country, 3 fois champion du Monde des ISDE et quatre victoires au Tréfle Lozérien, David n’avait plus grand chose à prouver.

Pour lui, le Dakar est la cerise sur le gâteau : « Participer au Dakar, est un rêve de gosse. Depuis mon arrivée chez Yamaha, j’ai atteint tous mes objectifs tout en pensant à l’Afrique ».

De plus Yamaha ne part pas complètement à l’aventure avec cette machine à deux roues motrices puisque, David Frétigné a été engagé au rallye du Shamrock avec cette machine durant ces deux dernières années. « Cela nous a permis, notamment la première année du Shamrock de parfaire la mise au point du système hydraulique de la 2x2. Désormais la transmission de la 2 roues motrices se repartit avec 70% de la puissance à l’arrière et 30% à l’avant » souligne encore Alexandre Kowalski.

Ce test a été convaincant puisque David Frétigné s’est imposé à deux reprises lors de ce rallye qui se déroule au Maroc.

Il sera impossible pour la WR 450 F 2x2 de faire la nique aux KTM, puisque les machine Autrichiennes sont les plus puissantes du plateau. Mais il y a des étapes qui vont se dérouler sans GPS « La victoire d’étape ne se jouera pas uniquement avec la puissance, puisqu’il faudra compter aussi sur l’intelligence et le self control ». Et puis David se montre particulièrement confiant « La 2x2 me convient bien avec son agilité et sa fiabilité, avec sa nouvelle technologie elle procure plus de stabilité et facilite le franchissement ».

Enfin ce sera pour la firme Ohlins, conceptrice de ce projet et filiale de Yamaha, de juger de la fiabilité de son système d’entraînement de la roue hydraulique sur plus de 11 000 km dont 9300 en Afrique dans les conditions que l’on sait. Ce défi technologique ouvrira peut être la voie à d’autres applications.

Ce concept sera peut être transposé sur d’autres machines, puisqu’il a déjà été testé il y a deux ans sur une Yamaha R1. « Sous la pluie nous avons gagné deux secondes au tour » indique Alexandre Kowalski.

Thierry Leconte avec l’aide de Jean Jacques Chatard et de Sandrine Vazeille (correspondants 63)

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