En images

Opérations avec l’outillage de bord : étape 1 Opérations avec l’outillage de bord : étape 2 Opérations avec l’outillage de bord : étape 3 Opérations avec l’outillage de bord : étape 4 Opérations avec l’outillage de bord : étape 5

En étant raisonnablement optimiste, vous n’aurez en chemin qu’à vérifier les niveaux d’huile, graisser la chaîne et la retendre. Simulez la tension de cette dernière, corrigez-la au besoin (Étape 3). Elle ne devrait pas demander d’ajustement ensuite. Veillez à laisser assez de mou, car on tend souvent trop (Moto Mag n° 261). Un kit tubeless, peu encombrant, permet par ailleurs de réparer provisoirement une crevaison, roue en place.

Ajustements à prévoir

Même sans provoquer une vraie galère, une simple vis baladeuse peut jouer des tours pénibles : rétroviseur qui se dérègle ou cocotte de frein qui pivote. Vérifiez d’avoir de quoi les régler (Étape 4). Ajustez les commandes main/pied en route peut d’ailleurs être souhaitable, car un trajet plus long que d’habitude peut mettre en évidence une position inconfortable : poignets « cassés » à cause d’un guidon mal positionné, ou vitesses loupées à cause d’un sélecteur trop haut, par exemple.

Dernières vérifications

Toujours à la maison, vérifiez l’accès aux ampoules (MM n° 264) et aux fusibles, et prévoyez en de rechange. Assurez-vous d’atteindre facilement la batterie : les fortes chaleurs lui sont parfois fatales (Étape 5). Bien sûr, ajoutez à la trousse les outils adaptés. Un « accessoire » parfois bienvenu, si la station est plus loin que prévu, est une durite transparente de 1 m, pour siphonner le réservoir d’un collègue. Enroulée, elle se loge aisément sur la moto. Enfin, une réserve d’essuie-tout fait merveille pour se laver les mains après toute cette mécanique. Et une feuille humide, appliquée trois minutes à la pause sur l’écran, fait décoller sans efforts les moucherons récoltés en route. Bon voyage !

Le couteau-pince multifonctions

La marque Leatherman a presque donné son nom à ce genre d’outil. Il en existe de toutes sortes, auxquelles s’ajoutent les couteaux suisses exhaustifs. Leur utilité dépend de la qualité de fabrication : pince qui se tord, lame qui ne coupe pas, absence de cran d’arrêt sur les outils… Même avec un bel objet, il est illusoire de penser détenir une boîte à outils. La pince permet toutefois d’extraire des fusibles peu accessibles avec les doigts, d’ouvrir un bouchon-jauge à huile récalcitrant, ou de ressertir une cosse. Le couteau, lui, peut dénuder un fil coupé pour faire une épissure. Reste bien sûr les usages domestiques (poinçon pour dénouer des nœuds, ouvre-boîtes…). Nous avons même eu besoin en essai d’un tel couteau-pince pour ôter la vis qui donne accès à… la trousse à outils d’une 750 Custom. Un comble !

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus