Un autre combat à mener

A force de tambouriner les risques de la vitesse excessive, même notre Président devient sourd. Le prochain combat à mener sera celui de l’hypovigilance. La somnolence au volant (ou au guidon) risque de devenir la nouvelle préoccupation des éminences grises de la sécurité routière. « Aujourd’hui l’enjeu vitesse est atteint, on est plus sur la somnolence, l’hypovigilance, l’alcool », explique Laurent Hecquet, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes.

Une assistance totale ou partielle de la vitesse serait sans nul doute un facteur aggravant de cette hypovigilance, car « le conducteur ne touche plus les pédales », estime M Névache lui-même. Il explique en outre que le système « suppose aussi que la voiture connaisse la limite de vitesse de la route où vous êtes », soulignant qu’une cartographie complète des routes de France et leur limitation n’existe pas encore.

15 ans pour équiper tous les véhicules

S’appuyant sur des études d’experts, M. Hecquet assure de son côté que « si 100% des véhicules étaient équipés du Lavia, environ 250 vies humaines seraient sauvées » chaque année, mais en prenant en compte qu’il faudrait 15 ans pour équiper tout le parc. Et de conclure : le Lavia « on n’y croit pas », et « en faire la ligne de force d’une politique de sécurité routière, c’est de la rigolade ».

De son côté, la FFMC est beaucoup moins tendre. Par le biais de son blog officiel ou de son site Internet, les motards en colère n’y vont pas de main morte. Du caviar pour les motards à lire en cliquant sur ces liens : Promos de l’été : le Lavia et la boîte noire… ou La répression à toute vitesse.

(Source : AFP)

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