Les manifestants ont achevé leur parcours par un passage très remarqué et apprécié en empruntant le centre piéton de la ville. Une délégation de la FFMC 58 a ensuite été reçue « presque » comme prévu à la préfecture, avec un accueil désagréable au départ suite à notre retard, prévisible et pourtant annoncé. Une rencontre avait déjà eu lieu la semaine précédente, dans une ambiance plutôt tendue. Il avait alors été affirmé qu’il n’y aurait pas de stigmatisation des motards. Un engagement qui ne concernait pas la presse locale : le lendemain, un article paraissait sur les 173 verbalisations du jour, avec un deux-roues motorisé en photo pour illustrer l’article !
En route vers Paris !
Pour le 25, après un petit déj’ offert par l’antenne, 70 motards sont au
départ de Nevers, d’autres rejoindront le cortège sur l’itinéraire, jusqu’à
Evry.
Un courrier avait été envoyé à la société d’autoroute et aux autorités pour demander la gratuité du péage pour l’occasion : refus. Sur l’itinéraire, la FFMC 58 a donc « un peu » forcé la barrière. L’occasion d’avoir affaire avec des forces de l’ordre très remontées,
surtout à cause des plaques d’immatriculation cachées par des slogans : rappels à la loi,
menaces, auxquelles les motards sont restés sourds.
Pour la suite du trajet, une opération escargot a été menée jusqu’au point de ralliement d’Evry. L’antenne de la Nièvre de la FFMC a été placée en tête du convoi avec ses banderoles, en bonne place pour les opérations sur les radars le long du parcours. Un peu plus tard, le coordinateur de la FFMC 58 a joint la délégation des 4 représentants chargés de se rendre aux QG de campagne de l’UMP et du PS, laissant le groupe rejoindre les quelque 15.000 manifestants à la place de la Concorde.
Pascal Biston pour Moto Mag
