À l’occasion du Salon de Cologne qui a ouvert ses portes le 2 octobre, l’ACEM (association des constructeurs européens de motocycles) fait un état des lieux du marché du deux-roues. Grave, mais pas désespéré !

La crise qui sévit en Europe n’a pas épargné le marché du deux-roues motorisé. D’un pays à l’autre, les situations sont toutefois contrastées. La Grèce, l’Italie, l’Espagne sont durement touchées tandis que les pays nordiques, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse sauvent les meubles.

Côté chiffres, toutes catégories confondues, le marché est en retrait de 10% (sur la période précédente), passant de 1.620.000 véhicules enregistrés à 1.456.000. Une situation due en partie au déclin du 50 cm3, en chute de 13% (502.000 unités), les cylindrées supérieures accusant une baisse de 9% (873.000 unités). Les trois et quatre-roues restent stables avec 71.000 véhicules immatriculés. Seul segment enfin à progresser : le deux-roues électrique (+ 60%), mais il ne représente que 1% du marché.

Une situation grave, mais pas désespérée. Selon Jacques Compagne, le secrétaire général de l’ACEM, le marché du motocycle se caractérise par une activité cyclique marquée. On serait actuellement dans le creux de la vague, un creux accentué par la crise. Mais de nombreux signe laissent entrevoir un retour à des jours meilleurs. Il reste à souhaiter qu’il voit juste.

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