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Bouan à l’attaque Side Kawa

L’atmosphère devient électrique à 24H de la fin de ce 4e Moto Tour. En effet, Denis Bouan N°46 (Buell XB12 S) a repris la main et mène désormais au classement général provisoire, avec un peu plus de trois secondes d’avance sur Jehan d’Orgeix N° 11 (Triumph 675 Daytona).
Le troisième au classement général est Frédéric Lejeune N°43 (BMW R1200 S) à plus de 10 secondes.

Philippe Pinchedez N° 10 (Ducati S4RS) est en embuscade à 11 secondes du leader. Tout va se jouer entre ces quatre hommes, puisque le suivant : Patrick Curtat N° 9 sur (Triumph 1050 Speed Triple) est à plus de 54 secondes.

On n’en saura plus après l’étape de nuit du Mont Faron, et la dernière spéciale du Puget, le dimanche 1er octobre, baptisée « spéciale Thierry Rogier » en hommage au Varois qui s’est tué l’an dernier en reconnaissance, dans cette portion de route.

Rien n’est joué et tout incident sera immédiatement exploité par la concurrence. Déjà les coups de théâtre ont jalonné cette journée, puisque Christian Haquin N°4, (KTM 990 Super Duke) a été victime d’une chute en liaison « Je sortais de la spéciale du Col de Bleine, quand soudain deux chiens errants se sont jetés sous mes roues. J’ai bloqué l’avant pour éviter de les écraser, résultat je chute et je glisse sur une trentaine de mètres ».

Si le pilote de Lyon passe à deux doigts d’un poteau « La barrière n’était pas doublée » . Il n’est pas de même pour sa moto qui tape le rail de plein fouet. Résultat « Une jante avant cassée et le cadre est vrillé » . C’est l’abandon pour le pilote officiel de la marque Autrichienne.

Enfin d’autres pilotes ont été marqués par la malchance, comme Hervé Siaux N°21 (Yamaha WRF) qui figurait la veille dans le Top ten et qui casse son moteur. Décidément le Moto Tour n’est pas fait pour les enduristes.

C’est vrai que la spéciale du Col de Bleine a été remportée par Serge Nuques (N°1) (Yamaha FZ1 1000), mais il ne suffit pas de briller lors de ces spéciales. « C’est vrai que cette spéciale comportait un très bon revêtement, mais c’était une succession de lignes droites et d’épingles, sans grand intérêt » explique un concurrent. « Au contraire, c’est bien qu’il y ait différentes sortes de spéciales qui permettent à chacun de s’exprimer » affirme un autre pilote.

Comme on peut le voir, le Moto Tour fait difficilement l’unanimité, mais ce qui est certain c’est que nul ne peut lancer de pronostic sûr. Et de ce côté là, l’organisateur a au moins réussi son rôle.

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