- Wuerzburg, Allemagne, Institut des sciences du trafic (IST). Dans le cadre d’un projet européen appelé « train-all » (trad. « entraîner tout le monde »), les chercheurs de l’IST planchent sur la mise au point d’un simulateur de conduite.

- Le but, proposer un complément à la formation classique, notamment en mettant l’apprenti conducteur dans des situations particulières. Chauffeur routier, simple automobiliste ou même policier, le système s’adapte à chacun grâce à des logiciels dédiés.

Avis mitigés

- « A l’avenir, il y aura davantage d’auto-écoles qui utiliseront des simulateurs pour l’entraînement à la conduite, explique, très convaincue, Heidi Grattenthaler, psychologue à l’Université de Wuerzburg. Pas seulement pour les conducteurs débutants, mais aussi pour d’autres types de conducteurs comme les secours, les policiers, les pompiers, les ambulanciers. Ils ont tous besoin de s’entraîner. »

- Anne Bornand, responsable d’une auto-école à Vevey (Suisse), est plus réservée : « Cela peut donner aux apprentis conducteurs un faux sentiment de confiance et d’assurance, craint-elle. Ces jeunes seront toujours très aptes sur les jeux vidéo, mais qui nous dit qu’ils le seront autant sur la route. »

- Crainte compréhensible, mais même avec une mise en garde appuyée, bien des jeunes conducteurs ne se sentent-ils pas des as de la route une fois le permis – passé classiquement – en poche ?
- Reste que comme M Bornand le note aussi, un simulateur du type de celui étudié par l’IST ne reproduit pas toutes les sensations d’un véhicule. Et se munir d’un modèle tel que celui utilisé par la police allemande (voir vidéo) ne sera pas à la portée de toutes les écoles de conduite…

(source Nouvo.ch)

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