- Pour la FFMC, le transfert du Code à l’Éducation nationale n’est pas une solution : « Pour les ASSR (Attestation scolaire de sécurité routière), les collèges font appel à des formateurs d’auto-école pour remédier à leur méconnaissance des sujets ! (…) Que veut-on ? 80 % de réussite au Code ou des usagers de la route formés et conscients des risques ? (…) Un permis au rabais n’est pas la solution : la formation a un coût et les formateurs doivent être rémunérés décemment ! »

Motards en colère, motards engagés
- Une mission gouvernementale sur la réforme de l’examen doit rendre ses conclusions dans la seconde quinzaine d’avril. Les Motards en colère souhaitent que « tous les acteurs de la sécurité routière, écoles de conduite comprises » participent à la réflexion.

- Désirant apporter sa pierre à l’édifice, la FFMC rappelle son investissement depuis plus de 25 ans et veut faire profiter de l’expérience de l’Association de formation des motards, créée par le « Mouvement motard* ». « Notre expertise, que nous développons également auprès des jeunes dans les collèges, nous pourrons l’apporter au groupe de travail que nous souhaitons voir se mettre en place rapidement. »

- Reçus à Matignon, les professionnels sont sortis « rassurés » de l’entretien, indiquait Jean-Louis Bouscaren, président de l’Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite. Ils auraient reçu l’assurance qu’ils seraient associés à une large concertation sur le rapport de la mission. Un début.

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