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Claude Guéant : le pack sécuritaire

C’est lors d’une journée de "sensibilisation" sur le circuit Carole, avec démonstration spectaculaire à l’appui, que le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, à confirmé sa batterie de mesures répressives pour 2012. Triste journée...

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Opération à laquelle participaient les forces de l’ordre, mais aussi les associations subventionnées de lutte pour la sécurité routière. Les associations d’usagers de la route, comme la FFMC, refusant d’en être (du moins en tant que partenaire, voir encadré), craignant à juste titre une apologie du contrôle routier et de la peur du gendarme.

Plaque « A4 »

Cela étant, suivre le ministre dans son opération de « serrage de mains » nous a permis d’en savoir un tout petit peu plus sur les mesures répressives qui toucheront les motos dans les mois à venir. Ainsi, la plaque d’immatriculation des motos sera agrandie, pour passer à la taille de 275x200 mm. On atteint presque le format A4... « Nous nous sommes calqués sur les plaques en Grande-Bretagne, ils ont de bons résultats en sécurité routière là-bas », soulignait un fonctionnaire.

Gilet jaune ou pas gilet jaune ?

Quant au dispositif rétro-réfléchissant, ce ne serait pas forcément le gilet jaune obligatoire, comme dans la voiture. Un blouson de moto pourrait faire l’affaire, s’il est équipé d’une bande rétro-réfléchissante de la même largeur que celle des gilets jaunes. « On se réfère aux dispositions du code de la route », précise le même fonctionnaire. Autrement écrit, on passera dans tous les cas pour des sapins de Noël...

Circulation inter-files...

Par ailleurs, malgré un imposant dispositif de sécurité,nous avons quand même pu demander à Claude Guéant ce qu’il comptait faire à propos de la circulation inter-files : légaliser ? Interdire ? « Nous nous reverrons bientôt à ce propos », a-t-il répondu, énigmatique. Renseignement pris auprès d’une source proche du dossier, le ministère aurait prévu de réaliser des tests sur des portions de voies rapides déterminées, avec installation de panneaux prévenant les conducteurs de ces tests. L’essai durerait plusieurs mois, à partir de septembre 2011, et s’il s’avérait concluant (pas ou peu d’accidents graves), alors le dispositif de légalisation pourrait être étendu à l’ensemble des voies rapides.

Ces informations sont, bien sûr, à mettre au conditionnel, les autorités ne les ayant pas confirmées officiellement.

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