Question n°2 : La sécurité routière est un sujet transversal à plusieurs ministères (transports, éducation, environnement, travail...). Sa mise sous tutelle de l’Intérieur en 2010 révèle l’aspect répressif de la politique actuellement menée à l’encontre des usagers considérés comme des infractionnistes ou des délinquants potentiels.

Si vous êtes élu(e), vous engagez-vous à réintégrer la Sécurité Routière au sein du Ministère des Transports ou sous l’égide du Premier Ministre ? OUI / NON

Question n°3 : Le décret du 3 janvier 2012 révèle la méconnaissance des agents de l’État sur l’accidentologie des 2RM et des besoins de leurs utilisateurs en sanctionnant d’une amende de 3eme classe et du retrait de deux points de permis à partir de 2013 le non-port d’un « dispositif rétro réfléchissant », même en plein jour, pour les utilisateurs de motos de plus de 125cm3, alors qu’aucune étude sérieuse ne justifie un tel dispositif qui s’avère inutile, inadapté et discriminant.

Si vous êtes élu(e) vous engagez-vous à revoir ce décret en concertation avec les associations d’usagers et à l’avenir à les associer réellement aux décisions qui les concernent ? OUI / NON

Question n°4 : En dépit des études qui montrent l’absence de lien entre défaillance technique du véhicule et accidentalité des deux roues motorisés, le gouvernement a annoncé son intention d’introduire un contrôle technique des cyclomoteurs. Puis cette mesure a été repoussée à deux reprises et semble enterrée.

Si vous êtes élu(e), vous engagez-vous à enterrer définitivement cette mesure compliquée, coûteuse pour les usagers, et sans effet positif mesurable pour la sécurité routière des 2RM ? OUI / NON

II - Thématique sport moto

Question n°1 : Il existe, en France, une demande très forte d’une pratique de la moto visant à exploiter les performances des machines en toute sécurité dans le cadre de structures adaptées (circuits), ce qui est également un élément permettant d’améliorer la sécurité routière.

Si vous êtes élu(e), vous engagez-vous à favoriser la création de sites dédiés à la pratique des sports mécaniques ? OUI / NON

Question n°2 : Les sports mécaniques et notamment le sport moto sont souvent stigmatisés sur le plan environnemental alors que toutes les études sérieuses réalisées démontrent que l’empreinte carbone de cette activité est extrêmement faible.

Si vous êtes élu(e), vous engagez-vous à rééquilibrer la relation entre les sports mécaniques et le respect de l’environnement ? OUI / NON

Question n°3 : L’évolution jurisprudentielle en terme de responsabilité civile des sportifs fait peser une lourde menace sur le sport en général et le sport motocycliste en particulier.
Si vous êtes élu(e), vous engagez-vous à trouver une solution qui permettra aux fédérations sportives de continuer à proposer leur pratique sportive à des coûts raisonnables tout en prenant en compte les problèmes d’indemnisation des victimes ? OUI / NON

III - Thématique loisirs verts

Question n°1 : Depuis 30 ans, notre pays se couvre d’une multitude grandissante et interconnectée de zonages protecteurs : Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, Aires Marines Protégées, réserves naturelles, Natura 2000, SCAP, ZICO, ZPS, ENS, ZNIEFF 1 & 2, classement Biotope, trames vertes et bleues, corridors biologiques... Certes, protéger la nature, sauvegarder la biodiversité, préserver les terroirs, sont autant d’objectifs nobles que nous partageons volontiers. Malheureusement, un principe essentiel a été oublié ou exclu : l’homme est au cœur de la biodiversité. Il en résulte une sanctuarisation galopante de nos espaces ruraux avec pour conséquence l’exclusion de nombreuses activités de loisirs verts, notamment motorisées.

Si vous êtes élu(e), poursuivrez-vous dans cette voie de la "mise sous cloche" ? OUI / NON

Question n°2 : Depuis décembre 2004, nous avons recensé 28 victimes de chaînes, câbles ou barbelés disposés en travers des chemins : 9 décès et 19 blessés... Deux propositions de loi (la première émanant fin 2010 d’un député PS, la seconde en janvier 2012 d’un député UMP) ont été déposées pour combler le vide juridique qui laisse toute liberté aux propriétaires ou gestionnaires pour clôturer des chemins par des dispositifs dangereux, invisibles ou mal signalés. Cette problématique est juridiquement simple, dépourvue de couleur politique, et dotée d’un enjeu vital (des vies à sauver). Par conséquent, l’adoption d’une nouvelle législation pourrait se faire très rapidement. Il faut simplement lui accorder un créneau dans le calendrier parlementaire...

Dans cette optique, seriez-vous prêt à demander à votre gouvernement d’inscrire l’examen d’une telle loi à
l’ordre du jour avant la fin de 2012 ? OUI / NON

Question n°3 : Depuis une quinzaine d’années, les politiques de développement du tourisme "vert" font la part belle - nous devrions dire exclusive - aux activités de randonnée non motorisée. De ce fait, les adeptes de la randonnée motorisée subissent discrimination et exclusion. Ceux-ci se voient en effet interdire par principe l’usage de milliers de kilomètres de chemins ruraux. Pourtant, les activités et les impôts de ces citoyens comme les autres contribuent à la sauvegarde de ce patrimoine commun et génèrent une activité économique locale non négligeable. Il nous semble donc primordial qu’à l’avenir la question de l’accès à la nature et du développement du tourisme "vert" ne dépende plus seulement du Ministère de l’Ecologie, mais de tous les ministères concernés : Tourisme, Sport, Agriculture, Aménagement du territoire...

Si vous êtes élu(e), vous engagez-vous à suivre cette proposition ? OUI / NON

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