• Les systèmes indiqueront également les « sections de voies dangereuses » établies en fonction des données accidentogènes issues des services de l’Etat ou par le signalement des autres utilisateurs. Ces « sections , indique le communiqué de presse, représenteront une section de voie d’au moins 4 km sur le réseau autoroutier, d’au moins 2 km hors agglomération et d’au moins 300 mètres en agglomération. »

On peut imaginer que les utilisateurs se serviront de cette dernière option pour, malgré tout, indiquer officieusement les contrôles policiers, les radars fixes et mobiles.

Communauté dépitée.
Les utilisateurs, parlons-en. Sur le site officiel de l’AFFTAC, les réactions fusent. Ce protocole est très mal perçu par les abonnés. « Avec une décision pareille, l’AFFTAC perd toute sa crédibilité envers ses utilisateurs et les avertisseurs de radars tout leur intérêt », indique Arno, un usager en colère sur leur forum. Nombre d’entre eux promettent de se désabonner au plus vite.

Colère.
Une colère compréhensible car, en mai dernier, l’association des avertisseurs de radar lançait elle-même un appel à la mobilisation des conducteurs. A la suite des propositions du CISR du 11 mai dernier, les fabricants créaient l’AFFTAC pour, selon leurs dires, « dénoncer une décision injuste, injustifiée et aveugle. »

Tempête médiatique.
Après l’ébullition médiatique que créait cette mobilisation d’une profession touchée de plein fouet par les mesures répressives sur la sécurité routière, l’AFFTAC était soutenue par nombre d’associations d’usagers, dont la FFMC. Comment réagiront-elles à ce revirement ? Nous connaîtrons certainement la réponse à cette question à la rentrée. Les sociétés d’avertisseurs viennent-elles de signer leur arrêt de mort économique ? Cette réponse-là sera connue dans 4 mois.

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