Régler le jeu aux soupapes d’un moteur 4 temps
Le ballet parfaitement synchrone des soupapes ainsi que la longévité de l’ensemble de la distribution réclament un réglage périodique. Sur de nombreuses motos, le réglage du jeu aux soupapes s’effectue par un système à vis/écrou et peut être réalisé soi-même, avec méthode et minutie.
Les arbres à cames sont généralement entraînés depuis le vilebrequin par une chaîne dont l’allongement est rattrapé par un tendeur. Sur la quasi-totalité des motos, ce tendeur est automatique, vérifier si c’est le cas sur la sienne. L’entretien de la chaîne se résume alors à tendre l’oreille : un bruit de battement entre le ralenti et 2 000 tr/min signale sa fin prochaine.
Sa longévité est très variable : entre 60 000 et 100 000 km pour les chaînes « à rouleaux », plutôt 30 000 à 70 000 km pour celles à plaquettes ou « Hy-Vo », hélas plus courantes.
Un fort bruit de distribution (comme des castagnettes dans les cylindres) peut apparaître soudainement, bien avant ces kilométrages. Il est causé sur certains modèles par une faiblesse du mécanisme de tendeur de chaîne. Il ne faut plus rouler car les soupapes et pistons désynchronisés peuvent alors « s’emmêler » avec les gros dégâts qu’on imagine.
Réglage par pastilles
La commande des soupapes s’effectue ensuite depuis les arbres à cames par des organes qui comprennent un système de réglage de jeu. Dans la plupart des moteurs « à double arbre », chaque soupape est coiffée d’un poussoir cylindrique, qui coulisse dans la culasse et est actionné par la came correspondante.