Un revirement dû en partie à la pugnacité du Mouvement FFMC, comme l’atteste Philippe Leduncq, élu au bureau national de la « Fédé » : « Nous travaillons depuis le mois de juin 2009 au sein des Etats généraux ; nos idées orientées vers l’éducation et la prévention ont retenu l’attention des participants. Le gouvernement doit en tenir compte. »
Pression. Parallèlement aux Etats généraux, la FFMC rencontrera, mercredi 18 novembre, le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, avec Michèle Merli. L’association lui a d’ores et déjà envoyé une lettre ouverte (disponible en PDF, cf. ci-à droite). Elle attire leur attention sur la nécessité de trouver des avancées constructives pour la sécurité des deux-roues, sans pour cela tomber dans l’habituel cliché du tout répressif.
Elle interpelle ainsi le secrétaire d’État : « Ne laissez pas passer cette formidable occasion que représente la mise en commun des efforts déployés depuis six mois dans la concertation engagée par ses services. » Et de rappeler quelques axes de travail, majeurs à ses yeux pour une amélioration durable de la sécurité des usagers de 2RM :
Formation, dont un renforcement de celle-ci pour l’équivalence Permis B/125, le maintien de l’accès à la conduite à 14 ans, apprentissage et non examen, lors des montées en puissance.
Equipement : sensibilisation des néo-usagers à l’importance d’un équipement de protection corporel.
Communication : promotion du partage de la route.
Réglementation : intégration des nouveaux usages dans le code de la route, autorisation sous conditions de la circulation entre les files et d’usage des voies de bus.
Infrastructures : prise en compte du 2RM dans la conception et la gestion
des infrastructures routière et urbaines.
Même si Michèle Merli concluait, lors de la réunion plénière du 16 novembre, à la nécessité de poursuivre recherches et concertation sur ce sujet, l’initiative semblait nécessaire. Afin, comme on dit, que nul n’ignore…