Pour respecter les normes sonores et antipollution, la firme indienne a dû réviser la Royal Enfield 500 Bullet.
Le moteur, entièrement nouveau, reste fidèle à sa distribution à deux soupapes par tiges et culbuteurs. Il est désormais tout en aluminium et se dote de l’allumage électronique et d’un carburateur à dépression.
Mis à part une légère modification du cadre pour accueillir le moteur plus haut que l’ancien, la géométrie du châssis ne change pas.

Le contact est toujours au tableau de bord et le starter reste sur le carburateur.
D’un coup de démarreur, le mono s’ébroue dans des vibrations sympathiques. Première en bas et c’est parti... Assis bien droit, les bras écartés sur le large guidon, on est immédiatement surpris par la maniabilité de l’engin.
La plage de régime est assez réduite et mieux vaut enrouler sur le couple en évitant les bas régimes. Le sélecteur est donc souvent sollicité.

Les vitesses passent bien, mais nécessitent de bien verrouiller les rapports pour éviter les faux points morts, notamment sur les deux derniers rapports. Capable de rouler à 130 km/h, cette Enfield s’apprécie entre 90 et 110 à l’heure et semble vouloir nous emmener sur les routes gentiment viroleuses.
Les béquilles et les repose-pieds non repliables limitent la garde au sol, mais l’attaque à outrance n’est pas sa tasse de thé.

Jamais vicieuse, dans un pom-pom sympathique, elle est aussi à l’aise en ville que sur les nationales, sachant également aborder les chemins creux en toute décontraction.

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