L’information vient du grand patron lui-même : Siddartha Lal l’a annoncé, Royal Enfield va se mettre elle aussi à la moto électrique. Néanmoins, rien ne sera en vente avant 2024. La marque ne souhaite pas confondre vitesse et précipitation...

e-Bullet, e-Interceptor, e-Himalayan ?
Outre cette déclaration d’intention, difficile d’en savoir un peu plus sur le produit final. Monsieur Lal précise auprès du site indien ETAuto.com : « Nous travaillons d’une certaine façon sur la moto électrique, et nous ne serons pas les premiers sur le marché. Nous voulons d’abord l’étudier, bien comprendre la technologie et une équipe complète de Royal Enfield est dédiée à ce projet. Nous étudions le marché en permanence, nous essayons des motos, nous faisons nos propres prototypes, et on regarde ce qui nous plaît et ne nous plaît pas. Mais vous verrez une moto entrer en production dans les trois années à venir ».

L’Inde bientôt à la pointe ?
Si cette posture de Royal Enfield peut paraître surprenante, il faut savoir que sur le marché local, qui représente un volume considérable pour lui, des mesures très strictes ont été prises pour réduire la pollution des véhicules.

Là-bas, la norme BS-VI est entrée en vigueur, et elle est, à peu de choses près, aussi stricte que notre norme Euro 5. De même, l’Inde a voté l’interdiction, pour 2025, des petites motos thermiques : toutes les machines d’une cylindrée équivalente à 150 cm3 devront être électriques. Royal Enfield craint donc que ces mesures ne deviennent plus contraignantes encore : la marque fait plus de 90 % de son volume avec la 350 Bullet en Inde, et préparer l’avenir sous forme de moto électrique est plein de bon sens, au vu du contexte. D’ailleurs, son concurrent principal, le groupe Mahindra, a annoncé que la marque Jawa, qu’il a rachetée en octobre 2016, travaille elle aussi sur une moto électrique.

Alors vive la e-Bullet. Et que les fans de la Bullet fonte lèvent la main !

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