En matière de sécurité routière, la Belgique espère rejoindre le top 3 des pays européens. Pour cela, la police projette de créer un centre de connaissances et d’expertise policière (Centrex) afin de piocher chez leurs voisins les bonnes idées en la matière. Elle enverrait des « scouts » (« dénicheur de talent », traduit du jargon footbalistique anglais) dans d’autres pays pour trouver le bon compromis et appliquer une politique de sécurité routière adaptée.

Espérons, pour nos amis belges, que ces « scouts » ne viennent pas s’inspirer de notre politique actuelle qui, même si elle contribué un temps à limiter la sinistralité routière depuis 2003, semble avoir atteint ses limites depuis un moment malgré le triomphalisme officiel. Pour ne citer que cet exemple, le nombre de tués sur les routes, décroissant depuis 2003, tend à progresser de nouveau : sur les onze derniers mois 2009, 3.967 personnes ont trouvé la mort, soit 54 de plus qu’au cours de a même période de l’année 2008.

Soulignons tout de même l’initiative belge qui devrait donner la puce à l’oreille de nos autorités. Quelques décisions de nos voisins européens mériteraient de soulever la question en France. Par exemple, le refus des anglais et nombres d’autres pays européens du bridage des motos à 100 ch (en cours de discussion en France, dans le cadre de la concertation deux-roues motorisés) ou la question de l’augmentation de la vitesse à 150 km/h sur les autoroutes italiennes, bien que « politiquement incorrects », ne semblent pas complètement absurdes.

A bon entendeur…

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