Doute sur l’utilité des radars
Par ailleurs, le ministre a indiqué aux députés que les 2 000 radars nouvellement installés le seront « véritablement sur des zones accidentogènes, et non sur des portions de route où ils seraient seulement rémunérateurs d’argent ». Ce qui sous-entend que les précédents l’étaient peut-être ! Les prédécesseurs de Claude Guéant, à l’Intérieur comme aux Transports, apprécieront…
Quid des zones accidentogènes ?
Le ministre a également confirmé l’accord avec les fabricants d’avertisseurs de radars. « Les Coyote avertiront les conducteurs à l’abord de zones accidentogènes, et pourraient également envoyer des signaux pour lutter contre les signes de somnolence. » La grande question demeure : zone accidentogène = radar automatique ?
Harmonisation des limitations
Les élus ont abordé un problème intéressant, non soulevé par le CISR : l’harmonisation des limitations de vitesse. « Il apparaît que certaines limitations de vitesse ne sont pas pertinentes : entre 50 km/h et 70 km/h par exemple, le risque n’est pas avéré », souligne Bernard Reynès. Ce grand chantier des routes françaises pourrait être lancé prochainement.
Problème de statistiques
Enfin, le ministre a convenu de l’absence de statistiques précises sur les causes de mortalité, ce que révélait récemment l’association 40 Millions d’automobilistes. Là encore, un grand chantier à mener à la Sécurité routière…