Outre ceci, de nombreuses communes sont encore traversées par ces routes dont le statut est toujours national et dont le financement de l’entretien et de l’amélioration relève donc de l’état. Or comme l’ont signalé les sénateurs, auteurs d’un rapport concernant le projet de loi de finance 2010, l’État a revu ses prévisions nationales dans ce domaine à la baisse d’environ 23%.
Du coup le PDMI 2010-2014 pour l’Auvergne (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme) est de 253,8 millions d’euros quand il en faudrait 256,9 pour le seul département de l’Allier.
Après Toulon-sur-Allier où les manifestants ont provoqué des « bouchons » importants, des manifestations importantes d’élus et de citoyens ont également eu lieu à Vichy. Le contournement nord-ouest de la ville y est attendu depuis des années, mais n’est aujourd’hui plus jugé prioritaire par l’Etat.
Et les élus de pester contre « l’Etat grippe-sous » qui sait bien ou trouver de l’argent « pour sauver les banques de la banqueroute ». En fait l’Etat ne propose que 97,6 millions d’euros à l’Allier, en prétendant couvrir 90% des besoins du territoire. « En réalité ce ne sont que 49%, car il n’est tenu compte que de quelques opérations sur la liste proposée par la collectivité territoriale », communique le Conseil général de l’Allier.
« On est heureux, Nationale 7 »
C’est ce que chantait Charles Trenet en 1959, une époque où il n’y avait pas autant, loin s’en faut, de véhicules en circulation sur cette fameuse « route des vacances ».
Un temps où la N7 rendait heureux, aussi bien ceux qui la parcouraient que ses riverains pour qui elle est devenue par endroits une véritable calamité. C’est le cas, entre autres, de Villeneuve-sur-Allier, Bessay-sur-Allier et de Varennes-sur-Allier.
Entre les contournements importants et les portions à finir, c’est 237,4 millions d’euros qui sont nécessaires pour cette seule route mythique dans le seul département de l’Allier.
Quant à la fameuse RCEA, selon le Conseil général de l’Allier, cette route qui relie l’Europe de l’Est à la façade Atlantique est « traversée par 14.000 véhicules chaque jour ». Dans l’Allier où elle est encore en grande partie à deux fois une voie « elle est devenue une route au taux de mortalité élevé que les habitants de l’Allier craignent d’emprunter ».
(Sources www.lamontagne.com/Conseil général de l’Allier)
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