Pourtant, une formation à la pratique du cyclomoteur existe déjà : le Brevet de sécurité routière (BSR), qui permet une sensibilisation efficace pour peu que les écoles de conduite s’en donnent les moyens.
Malheureusement le BSR est trop souvent mal enseigné et de toute façon insuffisant (5h).
L’interdit attire les ados
La prise de risque des ados est liée la recherche de repères. Les spécialistes des adolescents savent que le risque sera présent quel que soit le moyen utilisé (sport, comportement d’addiction…).
L’apprentissage du risque s’appréhende par la progressivité de l’exposition, non par l’exclusion, sans chercher à « faire peur » ni réprimer, l’attrait de l’interdit étant quasi irrésistible. L’importance du comportement au sein d’un groupe doit primer sur le bachotage.
L’AFDM et la FFMC demandent une meilleure formation et sensibilisation à la sécurité routière à l’école, l’implication et la responsabilisation des parents, mais refusent l’instauration d’un « permis cyclo », qui viendrait saturer un peu plus les services d’examen du permis de conduire pourtant déjà débordés.