Notre moto d’essai est la machine d’usine de Jérémy Joly, une sorte de pré-série qui diffère très peu des machines de série à venir

Outre l’injection, qui est la véritable marque de fabrique de Sherco, qui maîtrise maintenant parfaitement cette technologie inaugurée, il y a trois ans, sur la 450 enduro, la « petite » 250i est montée avec une distribution qui tourne « à l’envers » par rapport au sens de rotation de l’embiellage.
Ce montage original permet de compenser en partie l’effet gyroscopique du moteur, donc améliore la maniabilité de la moto et sa capacité à changer d’angle rapidement.

Sortir une nouvelle moto française ne signifie pas forcément fabriquer un poumon : le moteur de la Sherco délivre 42 chevaux au banc, soit deux bons chevaux de plus que la 250 KTM EXC, la référence de la catégorie. La performance obtenue est donc remarquable.

La moto de série sera livrée équipée de suspensions Païoli avec un setting spécifique ; les suspensions Ölhins de la moto d’usine, présentes sur la moto lors de notre essai, seront disponibles en option.
La première série de moto sera livrée équipée d’un réservoir en carbone. Il sera ensuite remplacé par un élément en plastique thermoformé, le carbone restant disponible au catalogue des pièces racing.

Comme beaucoup d’enduros actuelles, et à l’instar de la Suzuki 1000 GSX-R, la 250i est équipée du « bouton magique » qui fait varier les paramètres d’injection (cartographie d’allumage). Il permet de proposer deux courbes de puissance pour s’adapter au terrain et à la condition physique du pilote.

Seule différence avec la série, la moto de Jérémy Joly est équipée d’un té de fourche réglable qui permet de faire varier l’empattement de plus ou moins 1 degré. Ce qui change radicalement le comportement de la moto aux dires de son pilote.

La 250i entre en production actuellement dans l’usine de Nimes (30), et les premiers modèles seront disponibles en concession à la fin du mois de mars, au même prix que la concurrence, soit un peu plus de 8000 euros. Ça fait cher du kilo, surtout pour les randonneurs du dimanche qui hésiteront à la traîner dans la boue. Mais les amateurs de technologie et de beau matériel, comme ceux qui recherchent la performance, ne seront pas déçus.

D’ailleurs la présence en finale du jeune espoir Jérémy Joly à l’enduro Indoor de Lyon devant Marc Germain, Fabien Planet ou Johnny Aubert (le récent vainqueur des ISDT) est bien la preuve que cette moto est bien née.

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