Dimanche 18 août, 8h55 sur le périphérique intérieur de Toulouse (31), en direction de Balma. Après avoir été flashé en excès de vitesse (138 km/h sur une chaussée limitée à 90), un jeune motard de 36 ans est percuté par la Renault Mégane banalisée de la gendarmerie. Il chute. Légèrement blessé, le conducteur doit se résoudre à voir partir sa Honda 900 Hornet à la casse.

Mais quelle mouche a piqué les gendarmes qui circulaient dans la Renault Mégane équipée d’un dispositif de contrôle de vitesse automatique, l’un de ces fameux radars mobiles mobiles, à Toulouse le 18 août ? « Le conducteur a donné un coup de volant pour me faire tomber », estime Bruno, sur Ladepeche.fr. « J’ai été transporté à l’hôpital. L’accident fait l’objet d’une enquête judiciaire. »

Peu de temps avant, le motard, qui roule à vive allure, est rattrapé par la Renault anthracite. La voiture dépasse le motard et un bras côté passager lui fait signe de se rabattre. « Mais à ce moment-là, je ne sais pas qu’il s’agit d’une voiture conduite par des gendarmes car il n’y avait aucun moyen de les identifier, dit-il. J’ai fait semblant de suivre la voiture et au moment de prendre l’embranchement vers l’Union, j’ai remis les gaz et voulu filer. » C’est alors que le conducteur a donné un coup de volant et fait tomber le motard.

La faute était-elle intentionnelle ? Les gendarmes étaient-ils en uniforme, comme il se doit ? « L’enquête est menée en toute sérénité », affirme le procureur de la République, Michel Valet. Bruno a déposé plainte.

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