Les avertisseurs de radars semblent avoir encore de beaux jours devant eux. En 2011, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait annoncé leur interdiction, provoquant une grosse colère des fabricants, des usagers, mais aussi des députés las de voir défiler les électeurs en pétard.

Zone de danger. Après un bras de fer avec les concepteurs d’avertisseurs, l’ancien gouvernement annonçait que les boîtiers à écran s’appelleraient avertisseurs de zone dangereuse, et se mueraient en assistants d’aide à la conduite.

Six mois de retard. Les avertisseurs de radars ancienne génération devaient être éradiqués des véhicules à partir du 4 janvier 2012. Plus de six mois après, cette interdiction n’est toujours pas applicable, révèle le quotidien Le Parisien du 6 juillet 2012. Le problème ne vient pas des fabricants, qui ont proposé des mises à jour à leurs clients, mais des pouvoirs publics.

Les préf’ sur les freins. Chaque préfecture devait fournir une liste des zones de danger au ministère de l’Intérieur. Las, certaines ont fourni trop peu d’informations pour établir une carte de France ! Le résultat est apparu trop déséquilibré pour être exploitable. Le protocole reste donc en suspens, et l’interdiction inapplicable dans les faits.

Comme avant... Rien n’empêche les conducteurs d’utiliser d’anciens avertisseurs de radars n’ayant pas été mis à jour, de consulter les alertes fournies par les navigateurs GPS ou de télécharger des cartes des emplacements des radars. Un an après un débat ayant coûté à tous énergie et moyens financiers, on revient à la case départ. Ahurissant !

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