Alors que les recettes des radars automatiques ont dévissé en 2019, l’État ne ralentit pas en matière de répression et déploie un nouvel outil au service du contrôle sanction automatisé destiné, cette fois, aux villes.

Un « super radar » urbain

Un nouveau modèle de radar « Mesta » est actuellement en phase de test sur l’autoroute A15 en Île-de-France, quelques kilomètres avant Cergy-Pontoise, où sont en permanence expérimentés plusieurs types de radars. Installé pendant la période de confinement - opportunisme quand tu nous tiens ! -, il se situe au niveau de la station-service Esso de l’aire de repos de Pierrelaye (95). Inactif pour le moment, l’appareil dernier cri serait à même de contrôler vitesse, franchissement de feux rouges, téléphone au volant et défaut de port de ceinture. Pour ce faire, ce nouveau Big Brother intègre cinq objectifs photo et vidéo, en plus d’un radar Doppler 3D large champ. « Cerise sur le gâteau » : il « flashe » devant comme derrière.

Plus discret que les radars-tourelles déjà en activité, et conçu pour résister au vandalisme, il dispose peu ou prou des mêmes fonctionnalités. Il serait déployé - en échange de plusieurs millions d’euros - dans les agglomérations dès 2021.

Avec de telles installations, aussi coûteuses que répressives, la colère des usagers n’est pas prête de s’éteindre.

Source et crédit photo : radars-auto.com

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