Avec elle, il est possible de tailler la route (140 km/h en pointe, vérifié par nos soins…) et de la charger comme une mule, le tout en ne consommant presque rien (moins de 4 litres, merci l’injection !).

Question finitions, elle donne dans l’économie : faisceau électrique mal protégé, ajustages moyens et peinture au vernis fragile. Quant au confort, elle propose une position de conduite naturelle. Sa selle est un modèle de en la matière comparé au bout de bois d’une Honda 500 CBF, à qui nous l’avons opposé dans un comparatif.

Sur la route, les 249 petits centimètres cubes de son monocylindre – conforme aux nomes anti-pollution Euro 3 – demandent d’anticiper les faux plats et autres dépassements de poids lourds pour ne pas se retrouver dans une position inconfortable. Cela dit, ce style de conduite « amuse » et permet de ne pas s’ennuyer sur longs parcours.

La Yamaha YBR continue d’étonner par une bonne rigueur de sa partie cycle : il est possible d’enrouler à belle allure avec sérénité, le but étant de couper le moins possible pour rester sur son élan. Sympa… En cas de trajectoire mal négociée, le freinage (simple disque avant et tambour à l’arrière simple came de 130 mm) est un peu limite, surtout moto chargée. Prudence donc.

Au final, c’est surtout le prix qui fait tiquer. Malgré de réelles qualités, la 250 Yamaha YBR est trop chère pour s’imposer face à la concurrence, Honda 500 CBF en premier. Mais si l’idée venait à Yamaha de le baisser, elle pourrait être un véhicule à succès !

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