Dans la désormais célèbre (toutes proportions gardées) affaire du scooter du fils Sarkozy, l’automobiliste lâche finalement l’affaire. Là où il devait se pourvoir en cassation, il se rétracte. Dans un courriel envoyé post.fr, il explique qu’il abandonne suite « à des pressions » sur son père (propriétaire de la voiture), qui « n’a pas souhaité aller plus loin par peur des conséquences et représailles pour sa famille ».

Petit rappel des faits. Le 14 octobre 2005, place de la Concorde, à Paris un scooter percute la voiture de M’Hammed Bellouti. Ce dernier relève la plaque d’immatriculation du deux-roues, dont le propriétaire est identifié comme étant Jean Sarkozy, fils du président de la République. Mr Bellouti l’attaque en justice pour « délit de fuite ».

En première instance, l’automobiliste est débouté de sa demande, et condamné à verser 2.000 euros d’amende pour procédure abusive : il est accusé de « mauvaise foi » et « d’avoir porté préjudice » au fils de Nicolas. En deuxième instance, la Cour d’appel de Paris a également débouté l’automobiliste, mais en lui retirant l’amende. Comme quoi, il n’était peut-être pas de si mauvaise foi que ça…

L’homme avait alors décidé de se pourvoir en cassation pour obtenir une victoire judiciaire complète. « J’irais même devant la Cour européenne des droits de l’homme, s’il le faut. Je ne lacherais rien », avait-il annoncé.

Coup de théâtre ce vendredi, M Bellouti laisse tomber. Mais lui et son comité estiment tout de même sortir de cet affaire la tête haute, l’amende de 2.000 euros pour procédure abusive ayant été annulée. Après trois ans de procédure, l’affaire est définitivement classée.

(Source : lepost.fr)

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