Essai Moto Guzzi V7 III Special : progrès authentiques
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Essai Moto Guzzi V7 III Special : progrès authentiques
La firme de Mandello del Lario peaufine une seconde fois sa V7, notamment pour se conformer à la norme Euro 4. Accessible, originale et mieux finie, cette dernière mouture fait plus « grosse moto » avec ses culasses empruntées à la V9.
Pour
Contre
+ Moteur vivant et alerte
- Amortisseurs fermes
+ Transmission par arbre
- Jantes non tubeless (sauf Stone)
+ Ligne intemporelle
- Pas de rangement sous selle
En images
Avec son twin en V qui déborde du cadre et qui s’ébroue au démarrage tel un cheval prêt pour le galop, la Moto Guzzi V7 est assurément originale et attachante.
Citadine agréable
Plutôt basse, assez légère (217 kg avec le plein) et offrant une position buste droit, la V7 se laisse apprivoiser par tous les gabarits. Le bon rayon de braquage, les commandes douces et la souplesse du moteur comme la boîte de vitesses invitent d’emblée à se faufiler dans la circulation. Seule reproche sur ce terrain, la sécheresse des amortisseurs sur les raccords de goudron.
Routière à l’ancienne
Malgré ses modestes 60 chevaux et l’absence de protection, la V7 est toutefois prête à prendre la route grâce à sa transmission par arbre, son réservoir de 21 litres (350 km avant réserve), un moteur exempt de vibrations parasites et une position qui permet de croiser à 130. Mais c’est sans surprise sur les départementales qu’elle donne le plus de plaisir. Entre 80 et 110, ça racle agréablement au fond du carter. Ça ne catapulte pas, mais ça rend la conduite bien vivante.
Sœur de Le Mans
Dans le sinueux, la V7 affiche la rigueur chère à la marque - sur les ondulations les amortisseurs sont corrects - et prend de l’angle avec aisance. Du bonheur donc, d’autant que la moteur prend ses tours de manière alerte dans les relances malgré une zone rouge à 6 500 tours. Le freinage est à la hauteur des performances avec un mordant suffisant à l’avant ; et un feeling perfectible à l’arrière.
Verdict : cohérente
Cette V7 III est une machine authentique de par son style et cohérente en termes de conception et de performances. Elle conviendra à ceux qui cherchent une citadine originale comme à ceux qui acceptent de prendre la route dans un confort « à l’ancienne ». C’est le moteur, esthétique et vivant, qui fait vraiment craquer ; mais le prix du made in Italy, 9 099 €, peut faire hésiter face une Triumph Street Twin made in Thaïland à la finition plus léchée…
Plus d’infos dans le Moto Magazine de mai 2017
L’essai complet de la Moto Guzzi V7 III Special figure dans le dossier Vintage présenté dans le n°337 de Moto Magazine (mai 2017), disponible en kiosque ou à la vente en ligne
Moto Guzzi V7 III(données constructeur) Moteur Type : bicylindre en V à 90° longitudinal refroidi par air ; 4T, culbuté, 2 soupapes par cylindre Cylindrée (al. x cse) : 744 cm3 (80 x 74 mm) Puissance maxi : 52 ch à 6 200 tr/min Couple maxi : 6,1 m.kg à 4 900 tr/min Alim./dépollution : injection/Euro 4 Transmission Boîte de vitesses : 6 rapports Transmission finale : par arbre Partie-cycle Frein Av (étrier à x pist.) : 1 disque Ø 320 mm (4 opp.) Frein Ar (étrier à x pist.) : 1 disque Ø 260 mm (2 juxt.) Pneu Av - Pneu Ar : 100/90/18 - 130/80/17 Réservoir (réserve) : 21 litres (4) Poids : 217 kg vérifié tous pleins faits Hauteur de selle : 770 mm Pratique Coloris : bleu parements gris ; noir parements verts Garantie : 2 ans pièces et M.O., assistance Prix : 9 099 €