Peux-tu rappeler à nos lecteurs comment tu t’es retrouvée dans le projet Geco ?

Je devais participer à une course sur le circuit Carole. Sur place, j’ai rencontré Étienne Magron, bénévole au sein de l’association Geco. Après avoir discuté, il m’a proposé de rouler sur la moto. Il se trouve aussi que la femme qui fait les gants de mon nouvel équipementier fait partie de la famille d’Éric Offenstadt. Donc tout le monde a mis de son petit grain pour rendre cette aventure possible. 

Tu as récemment roulé sur le circuit Paul Ricard, comment s’est passé ton baptême sur la moto ?

C’étaient les premiers tours de roue officiels du Geco sur le circuit du Castellet. Tout s’est vraiment bien passé, j’ai réussi à faire des chronos plutôt corrects. J’ai donc pu découvrir le fonctionnement de la fourche, qui est vraiment particulier. Le transfert de masses s’effectue différemment que sur une moto traditionnelle. Elle est plus simple d’utilisation. Quand tu prends une autre moto, c’est particulier, il faut du temps pour sentir l’avant alors que sur celle-ci, le feeling vient tout de suite. Sur les entrées de virage, le train avant me met vraiment à l’aise. Après ce n’est que le début, on verra ce que ça donne quand on se mettra à rouler plus vite.

Quelles améliorations ont été apportées entre ton roulage au Castellet et ici au Mans ?

Au Paul Ricard, j’ai dû tout découvrir. Donc on a vraiment avancé pas à pas avec l’équipe. Là-bas, on a rencontré beaucoup de problèmes avec l’arrière de la moto, qui n’offrait pas du tout de bonnes sensations. On a beaucoup travaillé, mais sans réussir à régler le problème. Ici, je ne peux pas vraiment vous dire si l’arrière se comporte mieux. Je n’ai pu faire qu’un seul tour donc c’était compliqué. Mais j’aurais l’occasion de découvrir ça très bientôt.

Quel effet ça t’as fait de rouler ici au Mans devant des tribunes bien garnies ?

J’ai l’habitude de ça. Déjà quand j’avais été wild-card au Grand Prix de France, le public avait été super avec moi. Je crois qu’il m’aime bien et j’adore jouer avec lui. Mais c’est vrai qu’ici, j’étais seule sur la piste et ça m’a fait très plaisir.

Y a-t-il une chance de voir participer aux 24 Heures du Mans l’année prochaine sur le Geco ?

Ah oui, j’ambitionne de participer à cette épreuve l’année prochaine. Mais il faut y aller doucement. Il faut encore bien développer la moto, mais l’équipe va travailler pour dur pour que cela se concrétise. En tant que pilote, j’ai vraiment envie de développer le Geco. On verra si on est prêt pour le Bol d’Or ou les 24 Heures ou les peut-être les deux. Après tout dépendra de notre évolution. Mais il faut que les choses soient bien faites. Nous avons maintenant tout l’hiver pour travailler.

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