Qui est derrière le contrôle technique ?

L’entreprise Dekra est visée, pour le symbole qu’elle représente : les militants de la FFMC reprochent à ce réseau européen de contrôleurs d’avoir exercé un lobbying intense auprès de la Commission européenne. Les études mises en avant par l’Europe pour justifier la généralisation du CT, au titre de la sécurité routière, seraient émises par Dekra.

Études douteuses

Or, elles sont sujettes à caution, la FFMC avançant quant à elle plusieurs études prouvant, au contraire, que les déficiences techniques n’ont que peu d’impacts sur les accidents de deux-roues motorisés (2RM).

Une affaire de gros sous

Le marché européen est très juteux pour les spécialistes du contrôle technique. Rien que pour les 2RM, il représenterait au moins 1,5 milliard d’euros annuels. Une bonne raison de se mobiliser contre, la sécurité routière n’étant de toute évidence pas la motivation principale desdits spécialistes.

Ce n’est qu’un début

Les antennes FFMC d’Ile-de-France ont voulu, par cette opération, préparer le grand public à la vaste mobilisation européenne anti-contrôle technique, qui aura lieu ce samedi 22 septembre. À l’appel de la FFMC, plusieurs actions seront menées dans toute la France afin d’alerter les citoyens et les eurodéputés français sur le projet de réglementation européenne.

Actions européennes

Deux importantes manifestations de motards auront également lieu à l’échelle de l’Europe. La première, devant le Parlement européen, à Strasbourg, et la seconde, devant le siège de la Commission européenne, à Bruxelles.

Tous ensemble

Les motards auront fort à faire pour repousser une nouvelle fois le contrôle technique. Les lobbies d’industriels et de contrôleurs agissant en faveur du CT, sans aucune logique autre que mercantile, sont puissants. Il faudra une mobilisation marathon de l’ensemble des usagers de la route pour réussir à le mettre au placard.

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